1914 L’ORDRE DU LYS ET DE L’AIGLE


"De werkelijkheid waarin wij leven is slechts een zeepbel boven afschuwelijke afgronden in ruimte en tijd, waarin de mens bij de minste onvoorzichtigheid verzwolgen dreigt te worden."
( Serge Hutin )

 

‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’ zag het levenslicht in 1914. De oprichter ervan was Démétrius Platon Sémélas ( Déon )( 1883 - ).

De leden van deze Orde waren : Démétrius Platon Sémélas ( Déon ), Eugène Dupré, Victor Blanchard, Antoine Hadjii Apostolon, Nicols Condaros, Georges Agathos, Léon Télot, Philémon Mériaux, Robert Weill, René Demoineret, Pierre Dupont, Thérèse Bazor en Marthe Mériaux.

 

Sémélas kreeg op een nacht een visioen met de opdracht naar een klooster te gaan op de top van de berg Athos. Sémélas, toen 19 jaar jong en student geneeskunde aan de Universiteit te Athene, deed wat hem gevraagd werd. De ‘astrale’ identiteiten toonden hem begraafplaatsen van Rozekruisers. Sémélas was samen met enkele vrienden geïnteresseerd in occultisme en kreeg van een ‘oude Meester’ les in deze materie.

In 1911 komt Sémélas in contact met het Martinisme in Egypte via Edouard Troula. Kort nadien neemt hij schriftelijk contact op met Papus om hem lid te maken van de Martinistenorde. Papus verwijst hem door naar Demesthenos Verzato de verantwoordelijke voor de Orde in Egypte.

Kort nadien richt Sémélas de ‘Rose-Croix d’Oriënt’ op ter nagedachtenis van zijn beleefde mystieke ervaring op de berg Athos. Reeds van bij het begin betrekt hij Géorges Bogé de Lagrèze bij de oprichting van de ‘Rose-Croix d’Oriënt’. Lagrèze werd door Sémélas ingewijd voor hij terug naar Frankrijk vertrok.

In 1914, onmiddellijk bij het uitbreken van de Eerste Wereldoorlog, bevond Sémélas zich samen met Eugène Dupré, leider van de Martinistenorde in Egypte, in de piramide van Khephren. Daar ontmoette zij een zekere Sheik S.. Deze ontmoeting werd de geboorte van ‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’. De Orde was eerder gebaseerd op sociale idealen dan op esoterische principes. Sémélas werd in 1916 lid van de Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix. Hoe het de eerste jaren verder ging met de Orde is onduidelijk.

Na de Eerste Wereldoorlog kwamen de meeste Martinisten uit Egypte terug naar Frankrijk en richtte de ‘Groupe Indépandant d’Etudes Marinistes’ op. Sémélas lijkt zich uitsluitend toe te leggen op het Martinisme.

Volgens Sémélas was de ‘Rose+Croix d’Oriënt’ opgericht in 1054 door een zekere Photius, de Patriarch van Constantinopel, en kreeg definitief vorm in 1090 door Alexis Comenius een van de oprichters van ‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’.

In de jaren 1931-1935 lijkt Sémélas zijn Orde weer tot leven te brengen. Tijdens de periode van de Tweede Wereldoorlog bleek Eugène Dupré en Augustin Chaboseau interesse te hebben voor de Orde van Sémélas. Hun interesse ging zo ver dat elke S.I. ( Supériuer Inconnu ) van de Martinistenorde automatisch de vierde graad ‘Commandeur’ kreeg van de ‘Ordre du Lys et de L’Aigle’. Dit verklaart waarom de F.U.D.O.S.I. toenadering zocht, bij bemiddeling van Augustin Chaboseau, tot deze Orde.

Dupré overleed na een bombardement op 12/6/1944 en sindsdien werd de samenwerking tussen beide Ordes stil gelegd. Eugène Dupré wou niet meewerken aan de F.U.D.O.S.I. omdat hij het onbelangrijk vond. Ondanks deze mening heeft het Convent van de F.U.D.O.S.I. van 22/7/1946 hem postuum de titel gegeven van Sar Lilium.

De Orde kent vandaag nog steeds aktiviteiten vooral in Griekenland. Er zouden op z’n minst een vijftal aftakkingen bestaan.

Het bijzondere van deze Orde is dat zij een enorme esoterische impact kent van het ‘Moederprincipe’ zeg maar het matriarchale. Onderstaand uittreksel uit hun tijdschrift ‘La Force de la Vérité’ van 1919 laat dit zonder meer blijken.

 

 

"ORDRE DU LYS ET DE L’AIGLE

SUPREME CONSEIL Au Caire, Egypte.

MANIFESTE

de la Vénérable Mère Suprême Maitresse de l’Ordre.

À ses fils, Chevaliers du Lys et de l’Aigle.

Très Chers Fils.

Aujourd’hui, jour de l’Epiphanie 1915, il m’a plu de vous convoquer sous la voûte familiale, pur vous remettre le dépôt d’un rite sacré, afin que mettant toute l’énergie de vos corps, âme et esprit, vous le propagiez parmi les âmes qui cherchent la source de la Vérité.

Très Chers Fils.

Notre but sera : la protection des faibles, la charité aux pauvres, aux indigents, aux veuves et aux orphelins, le secours aux malades et aux souffrants. C’est à la base d’un amour incomparable et d’une morale stricte et sévère que vous réussirez l’oeuvre que je vous ai confiée.

Très Chers Fils.

Les lois qu’il m’a plu de vous imposer, comme moyen de réalisation de cette oeuvre, vous promettez de les maintenir au prix de votre sang.

Que DIEU l’UNIQUE et le PUISSANT, daigne couronner votre oeuvre de réussite, vous recouvre de sa protection, vous illumine et vous trace la voie à défricher.

Marie."

Marie Routchine was medeoprichtster van de Orde. In het zelfde tijdschrift is een korte tekst opgenomen dat aan haar herinnert.

 

"Le 30 Janvier 1918, Marie Routchine mourut, sa dernière pensée et ses dernières paroles étaient pour l’oeuvre qu’elle a fondée et pour ceux à qui elle en a confié la réalisation.

Marie, notre Vénérable Mère, n’est pas morte, elle vit dans son oeuvre et dans l’âme de ses fidèles Chevaliers.

En cette triste circonstance, rappelant sa mort, La Force de la Vérité, sur l’approbation de la Grande Maîtresse Marie II publie le premier manifeste de la fondatrice de l’Ordre."

Na Sémélas ( Souverain Grand Commandeur ) kennen we drie Grands Commandeurs : Antoine Hadjii Apostolon, Nicolas Condaros en Georges Agathos.

Onderstaande tekst van de hand van Sémélas geeft ons een duidelijk idee omtrent de ideeën van deze Orde.

 

"BUT PRATIQUE DE L’ORDRE DU LYS ET DE L’AIGLE

Pour combler le désir émis par plusieurs pairs de l’Ordre, nous donnons ci-dessus un résumé général du but de l’Ordre du Lys et de L’Aigle. L’Ordre du Lys et de L’Aigle poursuit la réalisation d’un triple but.

1° La perfection de l’individu’.

2° L’aide et la protection des faibles et des souffrants l’appui des femmes, des veuves, des orphelins, des enfants par une charité bien organisée et bien coordonnée.

3° Par l’Appui de la réalisation des deux buts précédents, l’obtention du bien-être de la Collectivité et l’établissement dans le sein collectif de la Réciprocité bien entendue.

Premier But

Pour obtenir la réalisation du premier but, qui est la perfection de l’individu, tout homme ou femme qui adhère aux principes moreaux de l’Ordre suit une instruction basée sur les enseignements écrits à cet effet par Marie Notre Vénérable Mère.

Ces enseignements se composent de 45 théorèmes et sont divisés en trois partie distinctes :

Dans la première partie, l’initié apprend à connaitre les moyens et les sources différents par lesquels il peut arriver à manifester sa personnalité et la libérer des différentes entraves créées par un vice d’éducation et un monde d’asservissement mental et moral par un vice d’instruction basée jusqu’à nos jours sur les principes de conformité.

Dans la deuxième partie, l’initié apprend par un enseignement théorique et par la suite pratique à renforcer et affirmer sa personnalité en recouvrant les forces et pouvoirs latents en lui. Dès lors, la volonté souveraine collabore activement à tous les actes de l’initié et devient un guide infaillible pour le futur Chevalier.

Dans la troisième partie, son instruction radicale étant parachevée dans les deux premières, l’initié aborde la connaissance des théories philosophiques de Marie, Notre Vénérable Mère, afin de parfaire son instruction dans l’Ordre et d’éclairer sa foi sur les différentes conclusions des premières étapes de son instruction.

Deuxième But

Le frère ou la soeur adhérents, ayant terminé le cours de leur instruction sont proposés par leur initiateur à l’entrée dans une formation de l’Ordre. Après un examen particulier qu’il subissent en présence de l’initiateur et du directeur de la formation, ils sont proposés le cas échéant, pour entrer dans le cadre de la Chevalerie de l’Ordre. Pour le frère devenu Chevalier, la réalisation du deuxième but de l’Ordre lui est imposée. Dès lors, sans se soustraire à ses occupations et à ses engagements sociaux, le Chevalier doit se préoccuper de toute personne se trouvant dans le malheur ; en présence d’un malheureux, d’un malade, d’un faible, il doit prendre les renseignements sur la nature du malheur qui frappe l’individu, son nom et son adresse et aussitôt par écrit doit aviser un membre de la direction de la formation à laquelle il appartient. Si cette formation est inférieure, elle adresse sa requête à la Commanderie de l’Ordre à laquelle elle appartient et qui de son côté avise tous les collèges se trouvant sous la juridiction. Ainsi par un effort commun de tous les membres de la région, le résultat de la charité attendue est remis ou comminiqué au Chevalier requérant qui adresse au malheureux le secours désiré. Ainsi beaucoup de maux sont calmés et beaucoup de douleurs consolées.

Et ce qui tout individu ne peut faire seul, il l’accomplit par le concours de ses frères.

En outre le Chevalier ou la Dame de l’Ordre, à l’appui de l’angagement reçu lors de leur entrée, doivent réaliser dans leur vie sociale une conduite saine et morale.

Troisième But

La propagation de l’Oeuvre dy Lys et de l’Aigle crée dans le sein de la société des noyaux radiant autour d’eux la pureté morale et la charité intégrale, devenant ainsi des centres purificateurs dans le sein de la Collectivité. Cette ambiance saine et pure ne peut qu’avoir une influence heureuse sur la masse de l’humanité.

Souhaitons qu’il en soit ainsi !

Le Lieutenant Grand Commandeur.

Eugène Dupré

Grand Archiviste de l’Ordre."

Uit deze teksten is duidelijk af te leiden dat ‘L’Ordre du Lys et de L’Aigle’ eerder een filantropische Orde is. Tot slot een fragment uit een tekst van Sémélas :

" .. En effet, tout être combat dans la nature : pour sa liberté et son indépandance.

Alienér l’indépedance d’un individu, c’est changer complètement sa nature et ce qu’elle peut manifester. On s’en rendra bien compte en faisant une comparaison entre animaux domestiques et animaux sauvages, de la même nature et de même race.

Chez les hommes, le même combat âpre se fait pour l’acquisition de la liberté et de l’indépendance.

La cause de ce combat est la loi naturelle de la dissemblabilité. Deux hommes, par le fait même de leur dissemblabilité, cherchent à se dominer l’un l’autre, pour pouvoir bénéficier, le premier de l’usufruit des vertus de l’autre. Celui qui arrive à dominer l’autre, entrave la liberté de son prochain et le soumet à un état de domesticité pour bénéficier de lui tout ce qu’il paut produire comme travail matériel ou intellectuel. Le second, l’asservi malgré sa soumission, se trouve toujours en révolte, et ci, l’effet de la domination ne l’a pas complètement anihilé, il se redresse de temps à autre pour acquérir son indépandance. Dans le cas contarire, il se met à exécuter les ordres de son dominateur, et à force du rendement multiple qui lui est demandé, il s’épuise, jusqu’au moment de son abrutissement complet."

 

 

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