. Universal Declaration of Human Responsibilities in French

Projet de

Déclaration universelle des obligations de la personne


Remarques pr
éliminaires

 

Le moment est venu de parler des obligations de la personne

 

Lappel de lInterAction Council en faveur dune Déclaration universelle des obligations de la personne vient à point nommé. Bien quon ait été coutumier de parler de droits de lhomme - et, en effet, depuis ladoption de la Déclaration universelle des droits de lhomme par les Nations Unies en 1948 le monde a parcouru un lond chemin jusqua ce que ces droits soient reconnus et protégés à lechelle internationale - le moment est à présent venu de commencer une recherche aussi importante en vue de la reconnaissance des obligations et des engagements de la personne.

Linsistance sur les obligations de la personne simpose depuis peu pour différentes raisons. Certes, lidée nest nouvelle que pour quelques régions du monde; dans de nombreuses sociétés il était dusage de considérer les relations humaines plus sous langle des obligations que des droits. Dune manière générale   cest par exemple le cas dune bonne partie de la pensée orientale. Alors quen Occident il était de tradition, du moins depuis le rationalisme du 17e siècle, de mettre laccent sur les concepts de liberté et dindividualité, en Orient les concepts dengagement et de collectivité prédominait. Le fait que la Déclaration universelle des droits de lhomme ait été rédigée à la place dune Déclaration universelle des obligations de la personne reflète sans doute le fond philosophique et culturel des rédacteurs de cet acte que représentaient, comme on sait, les puissances occidentales, victorieuses de la Seconde Guerre mondiale.

Le concept dobligations de la personne sert aussi à équilibrer les concepts de liberté et de responsabilité: alors que les droits se réfèrent plutôt à la liberté, les obligations sont liées à la responsabilité dépendent lune de lautre. La responsabilitée en tant que qualité morale sert de test naturel et volontaire de la liberté. La liberté ne peut jamais sexercer sans restrictions, quelle que soit la société Cest pourquoi plus nous jouissons de libertés, plus nous avons à assumer de responsabilités à legard des autres et de nous-mêmes. Plus nous avons daptitudes, plus nous devons accepter la responsabilité de les développer entièrement. Nous devons passer de la liberté de lindifférence à la liberté de lengagement.

Linverse est tout aussi juste: si nous développons notre sentiment de responsabilité, nous élargissons notre liberté intérieure par le renforcement de notre caractère moral. Si la liberté nous présente différentes possibilités daction - y compris le choix de faire ce qui est juste ou injuste - une moralité responsable fera que le premier simpose.

Hélas, cette relation entre la liberté et la responsabilité nest pas toujours bien comprise. Certaines idéologies mettent plus de poids sur le concept de la liberté individuelle, tandis que dautres se concentrent sur lengagement inconditionnel à legard du groupe social.

A défaut de balance égale la liberté illimitée est tout aussi dangereuse que la responsabilité sociale imposée de force. De graves injustices sociales résultent de la liberté économique et de lavidité capitaliste excessives, alors quen même temps la répression cruelle des libertés humaines de base a été justifiée au nom des intérêts de la société ou didéaux communistes.

Les deux extrêmes sont indésirables. Depuis le dénouement du conflit est-ouest et la fin de la Guerre froide lhumanité semble plus proche de lequilibre souhaité entre la liberté et la responsabilité. Nous avons lutté pour la liberté et les droits. Maintenant le temps est venu de promouvoir la responsabilité et les obligations de la personne.

De lavis de lInterAction Council la mondialisation de leconomie est liée à la mondialisation des problèmes. Conséquence de la dépendance globale réciproque, il nous faut bien vivre ensemble en harmonie, les individus ont donc besoin de regles et de restrictions. La morale offre les normes minimales que rendent possible la vie commune au sein de la collectivité. Sans la morale et sans les restrictions que en découlent pour chaque personne, lhumanité retournerait à la survie du plus fort. Le monde doit pouvoir reposer sur une base éthique.

En percevant cette nécessité lInterAction Council a commencé sa recherche de critères universels dethique en réunissant en mars 1987 des personnalités dirigeantes religieuses et politiques a La Civiltà Cattolica à Rome. En 1996 le Council a invité à nouveau un groupe dexperts de haut rang à rédiger un rapport dont le sujet était des normes éthiques golables. A son assemblée plénière de Vancouver en mai 1996 lInterAction Council a accueilli le rapport de ce groupe, composé de dirigeants religieux de différentes croyances et dexperts du monde entier. Les résultants de ce rapport <A la recherche de critères éthiques globaux> a prouvé que les religions mondiales ont beaucoup en commun et le Council fait sienne la recommandation selon laquelle en <1998, à loccasion du 50e anniversaire de ladoption de la Déclaration universelle des droits de lhomme, les Nations Unies devraient convoquer une conférence pour discuter dune Déclaration universelle des obligations de la personne, afin de compléter le travail essentiel sur les droits fourni précédemment>.

Linitiative de la rédaction dune Déclaration universelle des obligations de la personne na pas seulement pour but de trouver un équilibre entre la liberté et la responsabilité, mais encore de concilier des idéologies et des opinions politiques qui par le passé étaient considérées comme antagonistes. La premisse fondamentale doit alors être que les individus méritent autant de libertés que possible, mais quils doivent aussi entièrement développer le sentiment de responsabilité, pour faire bon usage de leurs libertés.

Cette idée nest pas nouvelle. A travers les siècles des prophètes, des saints et des sages ont poussé lhumanité à prendre ses obligations au serieux. Dans notre siècle le Mahatma Gandhi prêchait par exemple les sept péchés sociaux:

  1. Politique sans principes;
  2. Affaire sans morale;
  3. Richesse sans travail;
  4. Education sans caractère;
  5. Science sans humanite;
  6. Jouissance sans conscience;
  7. Religion sans sacrifice.

Cependant, la mondialisation a de nouveau rendu les préceptes de Gandhi et dautres guides en matière dethique plus pressants. La violence à la télévision est désormais diffusée par satellite sur toute la planète. La speculation sur des marchés financiers éloignés peut avoir des effets désastreux sur des communes toutes proches. Linfluence de magnats de la finance privée se rapproche aujourdhui de la puissance des gouvernements et, au rebours des politiciens élus, personne ne demande des comptes qu pouvoir privé, sauf le sentiment personnel de responsabilité. Jamais auparavant le monde a eu plus besoin dune Déclaration des obligations de la personne.

Des droits aux obligations

Puisque les droits et les obligations sont liés les uns aux autres de façon inséparable, lidée dun droit de la personne nest judicieuse que si nous reconnaissons lobligation de toute les personnes de le repecter. Sans parler des valeurs dune société déterminée, les relations humaines se fondent en général sur lexistence tant de droits que dobligations.

Point nest besoin dun système dethique complexe pour guider laction humaine. Il y a une règle tranditionnelle qui, si elle est effectivement appliquée, garantit de relations humaines équitables: cest la règle dor. Dans sa forme négative la règle dor prescrit:ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas quon te fasse à toi-même. Dans sa forme positive elle vise à un rôle plus actif et solidaire: fait à autrui ce que tu veux quon te fasse à toi-même.

Gardant en mémoire la règle dor, la Déclaration universelle des droits de la personne est un point de départ idéal pour réfléchir à certaines des principales obligations qui constituent un complément nécessaire à ces droits:

  • Si nous avons le droit à la vie, nous avons aussi lobligation de respecter la vie.

  • Si nous avons le droit à la liberté, nous avons aussi lobligation de respecter la liberté dautrui

  • Si nous avons le droit à la sécurité, nous avons aussi lobligation de créer pour chaque personne les conditions de jouir de la sécurité humaine.

  • Si nous avons le droit de participer aux affaires politiques de notre pays et à lelection de nos dirigeants politiques, nous avons aussi lobligation dy participer et de faire en sorte que les meilleurs dirigeants soient élus.

  • Si nous avons le droits de travailler à des conditions équitables et avantageuses pour rendre possible à nous-mêmes et à nos familles un niveau de vie convenable, nous avons aussi lobligation dy contribuer au mieux de nos capacités.

  • Si nous avons le droit à la liberté dopinion, de conscience et de culte, nous avons ausssi lobligation de respecter les opinions ou les principes religieux dautrui.

  • Si nous avons le droit à leducation, nous avons aussi lobligation dapprendre autant que nos capacités nous le permettent et, si possible, de partager nos connaissances et notre expérience avec autrui.

  • Si nous avons le droit de profiter du produit de la terre, nous avons aussi lobligation de respecter la terre et ses ressources naturelles, den prendre soin et de les renouveler.

En tant quindividus nous avons des possibilités illimitées de nous épanouir. Cest pourquoi nous sommes obligés de développer autant que possible nos capacités physiques, émotionnelles, intellectuelles et mentales. Pour sepanouir on ne saurait négliger limportance du concept de la responsabilité.

Par conséquent, lInterAction Council a continué le travail commencé en 1987 à La Civiltà Cattolica et repris en 1996 à Vancouver par la convocation dun autre groupe dexperts religieux, philosophiques et politiques de haut rang en avril 1997 à Vienne, afin de rédiger une Déclaration des obligations de la personne, ce qui était lune des recommandations du rapport <A la recherche de critères éthiques globaux>.

Nombreux étaient les experts qui ont contribué aux deux études. Le groupe de travail de Vienne a soumis des recommandations à Helmut Schmidt, président de la réunion, à Andries van Agt, président de lInterAction Council, et à Miguel de la Madrid. Oscar Arias, membre du Council, a fait un exposé substantiel bien venu.

Les résultants de ce travail ont été résumés et récapitulés par les trois conseillers académiques, les professeurs Thomas Axworthy, Kim Kyong-dong et Hans Küng. Le professeur Küng a pris soin dune première version qui a rendu service comme point de départ de la discussion.

Les résultats de ce travail sont contenus dans la version annexée, destinée aux Nations Unies, et ont pour titre <Une Déclaration universelle des obligations de la personne>

 

Déclaration universelle des obligations de la personne

Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humine et des droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde et comprend des obligations et des responsabilités (<responsibilities>);

considérant que linsistence exclusive sur des droits peut engendrer des conflits, des divisions et dinterminable litiges, et que la négligence des obligations de la personne peut avoir pour effet lillégalité et le chaos;

considérant que le règne du droit et la promotion des droits de la personne dépendent de la disposition des hommes et des femmes à agir de manière équitable;

considérant que des problèmes globaux exigent des solutions globales quil nest possible de trouver que par des idées, des valeurs et des normes respectées par toutes les cultures et sociétés;

considérant que toutes les personnes ont la responsabilité de promouvoir en toute conscience selon leur capacités sur place comme partout dans le monde un ordre social meilleur ? un but quil nest pas possible datteindre uniquement par des lois, des prescriptions et de conventions;

considérant que des efforts humains en vue de progrès et de réformes ne peuvent avoir des effets que grâce à des valeurs et des critères concordants, valables en tout temps pour toutes les personnes et toutes les institutions;

 

lAssemblée générale des Nations Unies

promulgue

 

la présente Déclaration universelle des obligations de la personne. Ayant toujours présent à lesprit cette déclaration, celle-ci doit être un critère commun à lensemble des peuples et nations dans le but de faire contribuer chaque individu et chaque institution sociale au progrès de la collectivité et à linformation de tous ses membres. Nous, les peuples du monde, renouvelons et renforçons par la présente les obligations déjà proclamées par la Déclaration universelle des droits de lhomme: la bonne disposition à accepter la dignité de toutes les personnes, de leur liberté et égalité inaliénables et de leur solidarité réciproque. Ces obligations doivent faire lobjet dun enseignement et dune promotion généralisée, afin que le monde entier en soit conscient et puisse les accepter.

Principes fondamentaux d'humanité

Article premier

Toute personne, indépendamment de son sexe, son origine ethnique, son statut social, sa conviction politique, sa langue, son âge, sa nationalité ou religion, est tenue de traiter toutes les autres personnes humainement.

Article 2

Nul ne doit seconder un comportement inhumain, de quelque genre que ce soit, toutes les personnes sont bien plus tenues doeuvrer en faveur de la dignité et de lamour-propre de tous les autres individus.

Article 3

Personne, nul groupe ou organisation, nul Etat, nulle armée ou police nest par delà le bien et le mal; tous dépendent de critères morales. Chaque personne est tenue de favoriser en toute circonstance le bien et deviter le mal.

Article 4

Toute personne raisonnable et consciencieuse doit assumer, dans un esprit de solidarité, la responsabilité envers chacun et tous, familles et collectivités, races, nations et religions: Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas quon te fasse à toi-même.

Non-violence et repect de la vie

Article 5

Toute personne est tenue de respecter la vie. Nul na le droit de blesser, torturer ou tuer une autre personne humaine. Cela nexclut pas le droit des individus et des collectivités à lautodéfense légitime.

Article 6

Les litiges entre Etats, groupes ou individus doivent être résolus sans violence. Les gouvernements ne sauraient tolérer des actes de génocide ou de terrorisme ou bien y participer, ils ne peuvent pas non plus abuser de femmes, denfants ou de tout autre civil, afin de sen servir pour faire la guerre. Tout citoyen ou responsable dune charge publique est tenu dagir de manière pacifique et non violente.

Article 7

Toute personne est infiniment précieuse et doit être protégée sans réserve. Les animaux et lenvironnement naturel demandent également à être protégée. Toutes les personnes sont tenues de préserver lair, leau et le sol au nom des habitants actuels et des générations à venir.

Equité et solidarité

Article 8

Toute personne est tenue de se comporter de façon intègre, honnête et équitable. Aucune personne ou aucun groupe ne peut dépouiller une autre personne ou un autre groupe de sa propriété ou la lui enlever arbitrairement.

Article 9

Toutes les personnes qui disposent des moyens nécessaires sont tenues de faire de sérieux efforts pour surmonter la pauvreté, la sous-alimentation, lignorance et linégalité. Elles doivent favoriser, partout dans le monde, un développement intense, afin de garantir à toutes les personnes la dignité, la liberté, la sécurité et la justice.

Article 10

Toutes les personnes sont tenues de développer leurs capacités par la diligence et lapplication; elles doivent avoir un accès identique à la formation et à un travail utile. Chacun est tenu dassistir les indigents, les défavorisés, les handicapés et les victimes de discriminations.

Article 11

Toutes propriété et toute richesse doit être utilisée dune manière responsable conformément à lequité et en faveur du progrès de lhumanité. La puissance économique et politique ne saurait être utilisée à la domination, mais doit servir à la justice économique et à lordre social.

Sincérité et tolérance

Article 12

Toute personne est tenue de parler et d'agir de bonne foi. Nul ne peut mentir, aussi élevé que soit sa position et énorme son pouvoir. Le droit à la sphère privée et au caractère confidentiel des affaires personnelles et professionnelles doit être respecté. Nul nest obligé en tout temps de dire à chacun toute la vérité.

Article 13

Les politiciens, fonctionnaires, dirigeants de leconomie, savants, écrivains ou artistes doivent eux aussi respecter les critères moraux généraux, et les médecins, juristes ou autres professionnels nont pas non plus dobligations particulières à legard de leurs clients. Des codes de morale propres à des professions ou dun autre genre doivent refléter la priorité de critères généraux comme la sincérité et lequité.

Article 14

Les media doivent jouir de la liberté dinformer lopinion publique et de critiquer des organismes sociaux comme des mesures gouvernementales ? ce qui est essentiel pour une société juste ? de manière responsable et prudente. Investis de cette liberté, les media sont notamment tenus de faire des comptes rendus exactes et conformes à la vérité. Des reportages à sensation que dénigrent la personne et la dignité humaine sont à éviter en toute circonstance.

Article 15

Alors que la liberté religieuse est garantie, les représentants des religions sont en particulier tenus deviter lexpression de préjugés ou des actes discriminatoires à legard de personnes qui ont une autre foi. Ils doivent sabstenir dinciter à la haine, au fanatisme ou aux guerres de religion et ne pas non plus les légitimer, mais bien plus favoriser la tolérance et le respect mutuel de toutes les personnes.

Respect mutuel et partenariat

Article 16

En partenariat tous les hommes et toutes les femmes sont tenus de faire preuve de respect et de compréhension mutuels. Nul ne doit soumettre une autre personne à lexploitation ou à la dépendence sexuelles. Bien plutôt chacun des partenaires sexuels doit veiller au bien-être de lautre.

Article 17

Malgré toutes les différences culturelles et religieuses le mariage exige lamour, la fidélité et le pardon, et il doit avoir pour but la sécurité et lassistance mutuelle.

Article 18

La planification familiale est une responsabilité de tout couple. Les relations entre les parents et les enfants doivent refléter lamour, le respect, lestime et la sollicitude. Ni les parents ni dautres adultes ne doivent exploiter ou maltraiter des enfants ou bien en abuser.

 

Conclusion

Article 19

Aucune clause de la présente déclaration ne peut être interprétée dans le sens quil en résulte pour lEtat, pour un groupe ou pour une personne un quelconque droit dexercer une activité ou de procéder à un acte visant a supprimer les obligations, droits et libertés énoncés dans la présente déclaration et dans la Déclaration universelle des droits de lhomme de 1948.

Experts de haut rang

Cardinal Dr Franz König, Vienne;

Dr. Peter Landesmann, membre de lAcadémie européenne des sciences, Salzbourg;

Pr Hassan Hanafi, Université du Caire;

Dr A.T. Ariyaratne, président du Sarvodaya Movement of Sri Lanka;

Rt. Rev. James H. Ottley, observateur de lEglise anglicane aux Nations Unies;

Dr M. Aram, président de la Conférence mondiale pour la religion et la paix, membre du Parlement indien;

Pr Julia Ching, Université de Toronto;

Dr Anna-Marie Aagard, Conseil oecuménique des Eglises, Genève;

Dr Teri McLuhan, écrivain;

Pr Yersu Kim, directeur du Départment de philosophique et dethique lUNESCO, Paris;

Pr Richard Rorty, Stanford Humanity Centre;

Ambassadeur Koji Watanabe (ancien ambassadeur du Japon à Moscou)

 

Journalistes

 

Flora Lewis, International Herald Tribune;

Woo Seung-yong, Munhaw Ilbo

 

Conseillers académiques

 

Pr Hans Küng, Université de Tübingen;

Pr Thomas Axworthy, Faculty in Public Policy de lUniversité Harvard, Boston;

Pr Kim Kyong-dong, Seoul National University

 

 

Les considérations du groupe ont été résumées et récapitulées par les trois conseillers académiques ; le professeur Küng a pris soin dun premier projet fort utile comme point de départ de la discussion.

 

Les résultants de ce travail sont contenus dans le projet annexé, destiné aux Nations Unies, dont le titre est <Déclaration universelle des obligations de la personne>

 

Le groupe se réjouit de soumettre le projet annexé à lInterAction Council et à la collectivité mondiale tout entière.

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1987 Rome Statement (Spiritual Leaders meet Political Leaders)

In Search of Global Ethical Standards Meeting Report

Steering Commitee Meeting Report on
the Broader Dissemination of the Universal Declaration of Human Responsibilities

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